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Des conduites en plomb et l’eau potable : une réponse au reportage de Global News

Le reportage de Global News par Dan Spector diffusé le 18 novembre 2019 sur la question des conduites en plomb à Côte Saint-Luc contenait des erreurs factuelles, le reportage était trompeur et le titre extrêmement irresponsable.

Dan Spector commence le reportage en affirmant qu’ « entre 2015 et 2018, Côte Saint-Luc était au troisième rang des pires résultats de la province avec 46 échantillons d’eau du robinet qui ont dépassé les limites québécoises de sécurité ».

En premier lieu, ce chiffre n’est pas exact. Au cours de ces années, le nombre total de maisons où la Ville a trouvé du plomb au-dessus des normes québécoises était de 36, et non de 46. Deuxièmement, le classer au troisième rang des pires résultats est trompeur. Nous supposons que ce résultat est le troisième plus élevé, car nous faisons plus de tests et que nous rapportons plus résultats que d’autres villes de notre taille ayant des habitations construites dans l’ère d’après-guerre.

Une comparaison plus juste aurait été de comparer le pourcentage d’échantillons qui sont au-dessus de la norme dans diverses villes. Cela donnerait une meilleure idée du classement de CSL. Mais au lieu de cela, Global News a utilisé une méthodologie qui pénalise les villes qui prélèvent plus d’échantillons globaux.

Vers la fin du reportage, Dan Spector compare les 100 000 tests que la Ville de Montréal (1,75 million citoyens) a annoncé qu’elle effectuera au cours des trois prochaines années avec les 40 tests que la Ville de Côte Saint-Luc (33 644 citoyens) a effectués cette année. Cette comparaison n’est pas très utile étant donné la taille différente de ces deux villes.

NOS TESTS

Des 269 tests effectués entre 2013 et 2019, 82 pour cent  des tests affichent des résultats égaux ou inférieurs à la norme québécoise pour les concentrations de plomb. La plupart des résultats qui étaient au-dessus de la norme étaient à peine supérieurs de quelques parties par milliard. Le ministère de l’environnement du Québec a examiné notre plan d’action et a conclu qu’il correspond à ses recommandations sur le plomb dans les conduites.

 GESTION PROACTIVE DU RÉSEAU D’EAU

Nos méthodes proactives et le fait que nous embauchons des professionnels qui sont sur place pour gérer notre réseau d’eau, nous permettent de mieux identifier des problèmes potentiels avec notre réseau d’aqueduc et de le faire plus rapidement et mieux que dans les autres villes. Côte Saint-Luc a réhabilité environ 24 % des conduites d’eau, ce qui nous a permis de réduire de 58 % le nombre de bris de conduites d’eau, évitant ainsi l’inondation de maisons. En cas de bris de conduites d’eau, nous sommes assurés d’avoir une équipe sur place dans un délai de 30 minutes, à toute heure du jour ou de la nuit.

Lorsqu’il s’agit de tester notre réseau d’aqueduc pour le plomb et autres substances, nous sommes proactifs. Même si l’eau est fournie par la Ville de Montréal, nous analysons l’eau à Côte Saint-Luc à plusieurs endroits plus de 30 fois par mois pour nous assurer qu’elle est exempte de bactéries. Pour ce qui est de l’analyse du plomb, nous avons fait plus d’analyses que pratiquement n’importe quelle autre ville de notre taille au Québec. De plus, nous avons ciblé notre échantillonnage dans des secteurs de la ville où, en fonction de l’âge de l’infrastructure, nous pensons qu’il pourrait y avoir des conduites en plomb.

Nous reconnaissons qu’un résultat qui affiche même un faible pourcentage supérieur à la norme acceptée est trop élevé et nous travaillons à l’élaboration d’un plan à volets multiples pour réduire la quantité de plomb dans l’eau. Nous nous efforçons également d’informer et d’engager nos résidants. S’il s’avère que leur eau contient des niveaux plus élevés de plomb, nous leur offrirons des conseils pour réduire l’exposition au plomb et leur recommanderons de changer leur ligne de service et nous changeons la nôtre en même temps.